"encres et collages" Alain TOUSSAINT
15/02/2019>>>09/03/2019
"encres et collages" Alain TOUSSAINT
15/02/2019>>>09/03/2019
Du 11 au 26 février 2023
POINT DE RENCONTRE
Christelle TEISSEDRE
Arnaud BERTRAND
Installation
- Vernissage avec performance musicale le samedi 11 février 18h.
- Dévernissage « partie 2 » le dimanche 26 février 17h.
Photos de vernissage BBB
Points de rencontre entre un musicien compositeur Arnaud Bertrand et une plasticienne Christelle Teissedre pour une installation éphémére. Un mix entre son, peinture et mouvement.
Pour Arnaud Bertrand une installation dans l'espace d'assiettes blanches suspendues à des cordes comme des rencontres vibratoires qui peuvent s'entrechoquer au rythme du son et du souffle.
Pour Christelle Teissedre des peintures aux multitudes de points concentriques comme un espace cosmique entre régularité et désordre.
À propos de POINT DE RENCONTRE:
La carline:
Présente sur les Causses, dont elle est la plante symbole, la Carline à feuilles d’acanthe (Carlina acanthifolia), également appelée localement Cardabelle, est un chardon aujourd’hui menacé et protégé.
Cette plante, remarquablement adaptée, avec ses épines qui la défendent des moutons, pousse uniquement au ras du sol : on voit alors toute une couronne de feuilles avec au centre un gros capitule jaunâtre et soyeux.
On la retrouve séchée et clouée aux portes des maisons dans certains villages en décoration ou en guise de porte-bonheur. On l’appelait également le baromètre du berger. En effet, quand le cœur de la fleur se referme, elle prédit l’arrivée imminente d’un temps humide. Un signe auquel les bergers, en communion avec la nature, se doivent d’être attentifs car sur les plateaux des Causses les abris sont rares et être pris dans un orage peut se révéler périlleux. Cette propriété de la plante perdure longtemps après sa mort : une fois la fleur séchée et suspendue à la porte des bergeries, elle gardera cette faculté de mouvement. Autrefois, on utilisait les feuilles piquantes de la cardabelle pour carder (peigner, démêler) la laine, et son cœur au goût d’artichaut se mangeait.
De l'infiniment grand à l'intérieur de l'infiniment petit , voilà ce j'ai vu en ramassant sur les causses du mont Lozère la fleur séchée de la Carline posée là sur le sol à la fin de l'été. Le cosmos à portée de main. On y observe la suite de Fibonacci calcul mathématique que l'on retrouve entre autre dans des spirales ou dans le nombre de pétales d'une fleur. Mais pas que. La nature fait fi des règles mathématiques, en regardant bien l'intérieur de cette fleur on voit que le rond n'est pas vraiment rond que la régularité géométrique se change tout à coup en désordre pour mieux se reformer et tout cela fonctionne à merveille. Chaque fleur a son empreinte biologique, ses défauts, dans un ordre cosmologique toujours en expansion.
Christelle Teissedre